dimanche 17 janvier 2016

Petit Rêve n°5 : Apprendre à faire du Snow !



     J'ai déjà abordé le thème de la neige et de la glisse lors de mon précédent article sur la tenue stylée de la skieuse/snowboardeuse. Je vous avais alors confié mon envie de m'initier au Snow !

Je passe aux choses sérieuses avec un sujet légèrement moins superficiel (quoi que!)
Je suis partie dans le cadre de ma formation en semaine collective à la montagne ! Etant donné mon aisance en ski et mon niveau "passe-partout" j'ai attendu cette semaine avec impatience ! Pour une fois que je vais pouvoir pratiquer une activité que je maîtrise ! (parce que l'escalade, et les sports collectifs ce n'était pas ça ^^) 
J'ai également beaucoup apprécié le fait d'entrer à mon tour dans une forme de transmission grâce au système de parrainage organisé entre les skieurs de bons niveaux et les skieurs débutants. Mais en attendant pas de grande découverte pour moi.

Arrive la proposition attendue bien qu'un peu redoutée de l'initiation  au snow ! Grand questionnement pour la skieuse que je suis : Comment vais-je vivre le fait de recommencer à 0 et de chuter tout le temps ?! J'ai l'impression de ne plus savoir ce que c'est que de chuter dans la neige ...
Et en même temps les conditions sont idéales ! pas les conditions météo mais celles liées contexte :
- Nous sommes pleins à vouloir débuter sans n'être jamais monté sur un snow (= pas de pression du groupe)
- Nous connaissons déjà les formateurs qui vont nous encadrés (et ils sont super)
- Pas de pression nous pouvons arrêter lorsque nous le souhaitons !
- Cela nous coûte quasiment rien ... (vive ma formation !)

OK ! OK! si je ne m'inscris pas je vais le regretter sérieusement ! C'est fait mon nom apparaît dans la liste ainsi que celui de plusieurs de mes supers copains ... ALLEZ on va rigoler !

Bien sûre, ça ne rate pas ; nous squattons l'espace débutant, la corde qui nous tracte nous tue les bras (personnellement j'ai très peu de muscles dans les bras) et nous tombons à chaque tentatives de virage. Nous sommes fatigués, nous rions, nous nous relevons, nous retentons. Certains s'en sortent beaucoup plus vite. Ils font rager même si nous sommes contents pour eux (bha en plus c'est de potes !). Nous ne tombons pas forcément sur les fesses comme cela m'a été souvent annoncé. Pour ma part je préfère me jeter en avant sur les genoux et les poignets dès que je prend un peu de vitesse. Bon la demi journée se termine. Ce n'est pas gagné !
Nous savourons les chaussures hyper confortables à l'heure du repas et le fait de pouvoir enlever le casque protecteur qui semblait indispensable.




L'après midi, je suis heureuse de retrouver mes skis et d'avoir des pieds séparés. Je chausse même mes chaussures torturantes avec grand plaisir !

Mais je n'en reste pas là ! Le lendemain nous perdons la quasi totalité du groupe. Nous sommes deux débutants "perfectionnement snow" à vouloir persévérer ce qui nous donne l'opportunité d'un cours quasi particulier avec nos deux supers formateurs ! 
je retombe (bha oui faut pas rêver ! mais je me suis fait une raison) et finalement je commence sous leurs conseils à comprendre un peu le truc ...
Voila nous y sommes, un virage, deux virages, déjà arrivée en bas de la pente débutante. L'un des formateurs m'y attend et me demande "On se fait une piste ? - heu...oui...heu...t'es sûr ? avec le télésiège tout ça ?"  
Et c'est partit pour une piste bleue, puis une deuxième ! "C'est bon ! je m'ennui, je n'ai plus rien à t'apprendre ! tu as la technique, maintenant ce n'est que des sensations !" me dit le formateur avec une pointe de fierté. Et moi je souris. Je souris quand j'entend les félicitations des autres. Je souris quand on va manger. je souris quand nous rangeons le chalet. je souris dans  le car puis le train du retour. Je souris à l'idée de pouvoir remonter sur un snow en compagnie du copain. Je suis heureuse d'avoir pris le risque pour ma dernière journée et d'être sortie de ma zone de confort !

"tu peux y retourner dans un an, maintenant c'est ancré dans ton cerveau !" m'expliquent t'ils.
Mais je n'ai pas envie d'y retourner dans un an. Le mois prochain le copain et sa famille partent découvrir une station dans les Pyrénées ! alors je m'en fiche: je décale mes vacances !
En effet, la montagne me manque déjà quand je pose un pied à Paris à 6h20 du matin après une nuit en train couchette.








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