Petit rêve n°22: Avoir une maison de bambou !

   

   Je pensais écrire en cette fin du mois de septembre un super article de rentrée. Parler de la transition entre le superbe voyage au Vietnam (Cf: Les petits rêves de Viêt Nam) avec la vraie vie (celle qui n'est pas bien drôle et composée entre autre de lettres de motivations, de CV et d'entretiens d'embauche). 

Finalement, le cours de ma petite vie en a voulu autrement. Je suis actuellement de retour dans ma famille dans le sud pour profiter encore quelques semaines du soleil avant de faire ma vraie rentrée en octobre avec un joli CDD dans un lieu de stage de ma formation qui m'a bien plu !

Pas beaucoup d'efforts ont donc été nécessaires pour obtenir cette première (mais pas la dernière) expérience professionnelle et j'ai esquivé quelques coup de stress.

Ce coup de chance est plutôt bien tombé avec ma difficulté à revenir sur terre après mon voyage et mon raz le bol global de Paris (bon sauf des copains !)

Même si mon arrondissement asiatique m'a bien aidé à affronter la transition cela n'a pas été suffisant. 

Je me force à ne pas commencer toutes mes phrases par "Au Vietnam ..." ou (au moins) de diversifier mes interlocuteurs ! 

Je n'arrive pas, par contre, à ne pas envisager dans mes calculs et pronostiques de vie des prochains mois et année mon retour en Asie, Au Vietnam ou dans les pays alentours qui nous ont également bien donné envie dans la bouche des voyageurs rencontrés (le Laos... on arrive !!)

La grande nouveauté quand même, c'est l'emménagement dans mon nouvel appart en coloc.

Je commencais déjà à avoir quelques idées d'aménagement de ma nouvelle (petite, très petite mais mignonne, très mignonne) chambre avant de partir.

la vue des rizières verte verte a confirmé mon envie de vert ainsi que mon inclination (déjà un peu présente) pour les bambous sous toutes leurs formes; C'est ainsi que j'ai investit dans des petites cases en tissu et bambou pour rendre plus sympa mes Billy (les étagères ikéa de base). 

J'ai racheté des bambous d'eau pour obtenir une pointe de nature facile à entretenir (un peu d'eau à ajouter de temps en temps). 

Je me suis fait une installation pour mes boucles d'oreilles grâce à une idée piquée à mon amie d'enfance en accrochant un set de table sur le mur et en glissant les boucles dans les interstices. 

Petite exception, le set est en osier (et pas en bambou) mais l'ambiance du bois y est.

Pour couronner le tout, j'ai ramené un gros lampion de Hoi An (la cité des lampions). Les lampions y sont construit par un seul artisan en bambou (et oui ! encore et toujours du bambou) et en soie. 
Je n'ai pas encore trouvé comment le fixer dans ma chambre (il n'y a pas de plafonnier) mais il fait bien évidemment partie de la constitution finale que j'envisage de mon petit espace.

C'est important je crois, de rendre son espace personnel agréable (surtout en colocation) d'ou mon attention particulière aux petits détails qui servent aussi à l'optimisation de mon petit espace. 

Une fois l'aménagement de ma chambre effectué, je me pencherais sur la question de notre salon commun. (mon coloc étant peu intéressé par la décoration d'intérieur). 

(quelques photos de l'état actuel de ma chambre, encore pas mal de détails restent à envisager, les tableaux a accrocher, le lampion ...)

Petit Rêve n°21: Découvrir le cinéma japonnais de Kore-eda

   Alors qu'une de mes phrases sur deux commence par "Au Vietnam ..." je tente de ne pas rester trop bloquée et propose une autre découverte asiatique (pas Vietnamienne !)

Il s'agit du cinéma du réalisateur Hirokazu Kore-eda (en le prononçant corrida, c'est pas bien dur à retenir pour nous nous !).

Pas connaisseuse plus que ça du cinéma asiatique mais déjà bien bluffée par le maître de l'image esthétique hongkongais Wong Kar Wai, et grande amatrice du travail du japonnais Miyazaki, je suis tombée par pur hasard sur ce film au nom francisé; Tel père, tel fils. Celui-ci part de cette histoire horrible d'échange de bébés à la maternité. Un prétexte pour parler de la culture et de la famille japonaise à travers deux milieux sociaux très diffèrents, du lien parents-enfant, de la question du lien du sang face à celui de l'éducation (le grand débat de l'inné et de l'acquis !) et peut être surtout de la paternité ; C'est quoi être père ? 

Tout cela de façon très simple, sans exagérations, ni pathos. Kore-eda laisse a son public la possibilité de se faire sa propre opinion sur la situation. Moi j'aime beaucoup !

Je suis partie au Vietnam avec la compagnie Thaï Airways et ce premier vol long courrier m'a donné le temps de visionner quelques films. Parmi leur sélection assez variée j'ai pu trouvée dans la catégorie "film étrangers" un autre film de ce réalisateur: Our little sister. Je n'avais pas réussi à le trouver avant, c'est donc trop contente que je me suis lancée dans son visionnage. (un peu moins contente de l'unique possibilité de sous-titre en anglais... quoi que, ça à le mérite de m'avoir mise directement dans le bain de ce mois passé très anglophone).

Adepte des histoires de familles (pour mon plus grand plaisir !) Kore-eda aborde cette fois la question de la fraternité à travers l'histoire de 3 sœurs qui plus ou moins abandonnées par leur père (parti avec une autre) et leur mère qui a fuit la situation se débrouillent seules avec maturité et responsabilité dans la maison de famille. Le décès de leur père occasionne un voyage durant lequel elles rencontrent leur dernière petite sœur. 

Encore un film très frais et touchant qui nous fait découvrir à travers cette fratrie quatre jeunes filles aussi différentes que complices avec ce tiraillement bien courant entre le fait de "faire sa propre vie" et celui de prendre soin de sa famille. 

Alors que je tente de trouver deux autres de ses films ; I wish et Still waking, je suis également attentive à sa dernière réalisation actuellement nominée à Cannes; Après la tempête, en espérant pouvoir le voir au cinéma. 

Et en attendant je me replonge avec plaisir dans les magnifiques et poétiques mangas de Jiro Taniguchi (japonnais lui aussi!)

Petit Rêve n°20: Retourner dans les îles grecques !

  Retourner, oui parce que j'ai déjà eu de la chance d'y déjà aller petite !

J'en avais dalleurs de très bons souvenirs avec de très jolies photos d'enfance. Et sachez que même si la magie d'un lieu ou d'une ambiance n'opère pas de la même manière chez le sujet enfant ou adulte, j'en ai été cette fois tout aussi émerveillée.

L'impression de come back est renforcée par le fait que j'y retourne pour ces deux semaines en présence de mes parents (avec qui je n'étais pas partie depuis 8/9 ans au moins !). Il faut un cocktail de circonstances de la vie pour en recreer l'occasion ! Malheureusement pour nous et pour lui, mon frère n'était pas du voyage car en pleins partiels ...

Lors du premier voyage nous avions visité 4 îles; Naxos, Amorgos, Koufounissa et Santorini !

Cette fois nos îles sont Paros, Folegandros, Milos et Sifnos !

Ce voyage est marqué par des paysages inattendus, par la chance de visiter ces merveilles à une période où les touristes se font rares, par de la bonne nourriture (salade, grecque, Dakos, aubergines grillées, ouzo) et par un accueil chaleureux des grecs toujours au rendez-vous. Mais aussi par de belles baignades, un petit bronzage, les retrouvailles avec les bonnes habitues linguistiques. "Calimera, Yassas, efkharisto !"  quelques achats de sacs et de "matiasma" (l'œil bleu qui éloigne le mauvais œil et que l'on trouve dans une bonne partie de la méditerranée y compris chez leurs cousins et rivaux les turcs).

Comme il est difficile de raconter tout un voyage de deux semaines, je vais me contenter d'un petit topo par île !

Paros

     Paros c'est une île plutôt grande (en comparaison à d'autres!). Nous logions à Parikia (le port) chez Marissa et bénéficions à se titre d'une petite cour dans laquelle nous prenions plaisir à manger le soir. Nous avions pleins de petites attentions de la part de la famille telles que des assiettes de pastèque et de melon vert. Un soir, alors que nous avions éteint les lumières extérieurs pour ne pas nous faire dévorer par les moustiques, la grand-mère est venue nous apporter des bougies.

Pour nous, ça aura été l'île des scooters ! Nous en avons loué deux ce qui nous a permis de circuler plus facilement d'un coin à l'autre. Ainsi nous nous sommes rendu dans le petit village traditionnel de Lefkès entouré de montagnes dans lequel nous avons été accueilli dans le petit resto vide par trois grands verres d'eau avec des glaçons vraiment bienvenus !

Nous nous sommes également rendus au magnifique petit port de Naoussa.

C'est une île très sympa et suffisamment grande pour permettre plage, restau et shopping !

Folegandros

     J'en ai parlé lors de mon précèdent post, puisque c'est sur cette île que j'ai fêté ma vingt-cinquième bougie ! Nous étions également logés au port, chez une dénommée Flora. Ce qui la différencie de Paros et d'autres îles c'est que le chef-lieu (et finalement l'endroit le plus touristique) se trouve être Chora une ville dans les terres. Le port était de se fait de grandeur humaine, plus populaire et très agréable. J'ai particulièrement apprécié la vue autour de Chora, des montagnes cultivées en terrasse !

Folegandros à aussi été également l'occasion d'une super randonnée côtière et sportive.

Pour l'anecdote, dans cette île il n'y avait que deux distributeurs de billets seulement qui étaient saturés du fait de la présence de deux mariages dans le même weekend ! Par contre, les grecs étaient super équipés de télévisions positionnées à chaque restaurants de manière à ne pas perdre une goutte de l'euro !! (comme sur les bateaux entre les îles !)

Nous avons d'ailleurs pu assisté à la montée d'une mariée grecque sur l'âne le long du chemin de croix qui menait à l'église orthodoxe.

Milos

Milos est une île plus grande, elle est connue pour sa Vénus (la fameuse vénus de Milo) mais aussi pour ses aspects volcaniques qui en font un grand intérêt pour les géologues et les plongeurs.

Elle à une forme particulière due au volcan qu'elle abritait. On y trouve des roches de toutes les couleurs; sombres, orangées et (le cloud du spectacle) les roches blanches de Sarakiniko qui sont spectaculaires ! L'île est également dotée de jolies plages à l'eau transparente !

Sifnos

Encore une petite île ! encore plus montagneuse (pour mon grand plaisir) mais aussi plus arborée que les autres. Pour moi Sifnos (même si elle peut rivaliser avec Folegandros) est un véritable coup de cœur ! le port (la baie de Kamares) est magnifique ainsi que la jolie baie de Vathy dans laquelle nous nous sommes installés quelques jours. La ville d'Appolonia est sympa, nous nous y sommes fait nos petites habitudes en y revenant plusieurs fois.

Sifnos nous a également donné l'occasion d'une randonnée assez sportive. Nous avons marché en montée pendant 2h30 pour atteindre le monastère de profitis Ilias tout en haut d'une montagne !

Il existe un tas de petits monastères hauts perchés sur cet île, ce qui rajoute à son charme.

Bref les îles grecques c'est vraiment un régal ! Chaque île sa particularité. Il faut cependant éviter d'y aller en haute saison estivale. Les petites rues y sont beaucoup plus remplies, ainsi que les "rooms" et tout coûte deux fois plus cher ! (Le mois de juin reste vraiment idéal !)

Ps: Watou à venir ultérieurement ! Ils ont pris leurs congé d'été et refusent désormais de poser gratuitement étant donné la crise !

Petit Rêve n°19: Fêter ses 25 ans !!

     En fait, 25 ans, c'est un âge comme les autres ... mais qui sonne un peu différemment. Mais quoi de neuf au final ?

Pour moi ce nouvel anniversaire s'accompagne de nombreux bouleversements. Une séparation (dont j'éviterais de parler parce que c'est pas drôle) un déménagement pour me mettre en coloc (dont je parlerais peut être plus tard parce qu'à l'inverse c'est plutôt drôle )

L'entrée dans la vie active est elle aussi significative. J'attend les résultats de mon diplôme d'état (qui devraient tombés dans la semaine), j'ai réactualisé mon CV, préparé une lettre de motivation et (grand scoop) j'ai désormais une conseillère Pôle emploi dont le doux prénom est Marie-Jeanne que je rencontrerais après demain et avec qui je suis supposée communiquer par l'interface pôle emploi dans les codes d'accès sont un assemblage de lettre et de chiffre impossible à retenir.

En tous cas, le contexte et mon état d'esprit pour marquer ce nouvel anniversaire est bien loin de celui que j'imaginais il y à quelques mois de cela !

J'ai eu la chance de marquer ce quart de siècle dans une très jolie petite île grecque du nom de Folegandros.

Dans la journée, nous étions allés nous balader dans la jolie ville de Chora et avions acheté un petit sac en confiant à la vendeuse le fait qu'il s'agissait de mon anniversaire. Le soir, en allant à l'épicerie du charmant petit port du nom de Karavostasi ou nous résidions, je n'ai pas compris ce qui s'est passé lorsqu'une dame s'est retournée vers moi pour me souhaiter "Ohhh it's your birthday ! happy birthday !!" "..efkharisto.."

(Tout Folegandros serait-il au courant de mon anniversaire ?). Il s'agissait en fait de la vendeuse du magasin de Chora, qui n'était autre que la sœur de l'épicier de Karavostasi. Le monde est petit .. enfin... Folegandros est petite (superficie de 32 km²)

maintenant je suis de retour à Paris, cette super ville pour laquelle le printemps et l'été n'existent plus. Je trouve les gens que je croise adorable malgré ce temps de mierda ! Je fête l'anniversaire chez une amie (je n'ai provisoirement plus d'appartement), entourée et gâtée (bracelet, t-shirt pictogramme, le sac a dos de voyage de rêve, carte cadeau Yves Rocher et un joli carnet Toulousain (clin d'œil à Eole ;).  Sont présents mes amies du lycée, les potes de formation et les potes rencontrés à Paris et cela sur fond de d'hummous fait maison, de crumble, de muffin's, de punch et de vodla sunrise et de champagne (Bha on a 25 ans quand meme ! Comme le montre Norman dans sa video c'est fini les soirées à base de bierres et de chips uniquement !). Et puis pour la première fois de ma vie (il faut un début a tout !) Je reçois pleins de compliments sur mon bronzage grec, et étant donné ma peau blanche et sa lenteur a prendre un hâle je suis contente ! 

Suite au prochain article ; les îles grecques ou le déménagement ! 

ps: désolée pour ce watou qui a un peu perdu de sa teinte orange dans les aléas du déménagement (Ou est passé mon stylo-feutre orange ?????)

Petit Rêve n°17 : Aller en Bretagne et sur les côtes d'Armor !

  Excepté quelques petits passages durant l'enfance à Cancale et à Vannes, je peux dire que je connais pas vraiment la Bretagne !

La première "rencontre" avec cette région s'est faite à Barcelone en 2008 (Catalogne et Bretagne...certes le rapprochement n'est pas évident !).

Nous étions un groupe de français "Marseillais" en camping à rencontrer un groupe de français "Bretons". Cette rencontre à été riche en moments sympas et découvertes "culturelles" notamment autour d'un échange sur les expressions typiques des régions concernées. Ainsi ils ont appris que "degun" veut dire personne et "tarpin" beaucoup et nous que la lyche c'est l'alcool et que "calencher" signifie le fait d'être épuisé en fin de soirée.

Malgré une tentative d'aller les voir dans leur contrée natale de Pontivy, cela n'a pas pu s'organiser.

il aura donc fallu attendre 7 ans plus tard pour avoir enfin une occasion de fouler la terre bretonne !

Une amie de ma promotion nous a accueillie à 6 dans sa maison de famille dans le petit village de Pléven pour une petite semaine bien sympathique !

Le temps était typique (pluie, soleil, pluie, soleil, nuage, pluie, soleil) et les paysages découverts lors de nos petites balades quotidiennes étaient ravissants. Ainsi nous avons visiter le château de fort la Latte, le Cap Fréhel ainsi que les villes de Dinard et de Dinan. Tout cela étant situé sur les fameuses côtes d'Armor dont le nom à lui seul fait rêver !

Difficile de revenir à la civilisation parisienne après !

Petit Rêve n°16: Découvrir l'Asie !

  En toute honnêteté, qualifier ce projet de "petit rêve" est un euphémisme.

Cette envie de découvrir l'Asie date déjà de quelques années. 

Je ne sais pas d'où elle vient mais elle se fait toujours plus évidente avec le passage du temps ...

Certains de mes amis proches ou contacts Facebook ont eu de belles occasions de voyages lointains (Asie, Pérou, Bolivie, Brésil ... ) Et je me suis plusieurs fois retrouvée a rager devant mon PC "pffff encore quelqu'un qui est allé visiter Bali !" 

La dure réalité de la vie c'est que souvent, étudiants nous avons le temps mais pas l'argent, alors qu'en tant que salariés nous aurons l'argent (en tous cas, un peu plus !) mais plus le temps. 

Mais pour être sincère, j'ai pris un réel plaisir à voir toutes ces photos et récits de voyage, à voyager un petit peu à travers les autres tout en patientant jusqu'au jour ou je pourrais à mon tour aller jouer l'exploratrice.  

Et en effet, nous voila trois filles, hyper motivées pour passer un mois cet été en Asie. Ne souhaitant pas visiter trois pays sans avoir le temps d'en profiter réellement nous avons souhaité baser notre voyage sur un seul de ceux qui nous tentaient ; Thaïlande, Malaisie, Cambodge, Vietnam ? Il à été très difficile de faire un choix ! 

Nous avons finalement opté pour le Vietnam; l'envie de découvrir la variété de paysages qui semble s'y trouver ainsi que de partir sur un pied d'égalité dans la découverte (l'une d'entre nous ayant déjà visité le Cambodge). 

Nous partirons donc de mi-juillet à mi Aout pour un voyage qui débutera dans le nord du Vietnam (à Hanoï) 

Afin de ne pas transformer ce blog en seul blog de voyage dédié au Vietnam, J'ai choisi d'en créer un nouveau qui sera consacré au voyage et à ses préparatifs. Un moyen aussi sur place de communiquer plus facilement ; Rendez-vous sur  Les petits rêves de Viet Nâm si vous souhaitez en savoir un peu plus !

N'hésitez pas à nous transmettre vos conseils sur cette destination si vous en avez ! (nous sommes preneuses !) 

Petit rêve n°15 : Danser sur la musique balkanique !

Cela fait un petit moment que j'ai préparé cet article sans le publier parce qu'encore incomplet.

Je traverse une "drôle de période" qui me rappelle que l'amitié est fondamentale. Et à  travers cet article qui traite d'un style musical je parle aussi de cette amitié qui me réunit à ces filles formidables depuis le lycée.

(Goran Bregovic)

     Il n'y à rien à faire, en grandissant, en nous engageant dans différentes voies professionnelles, il devient de plus en plus difficile de s'organiser des choses (weekend, vacances) avec mes copines.

Au lycée, nous étions toutes au même rythme il nous suffisait d'un peu de motivation et de papillonnement de yeux à nos parents pour aller en camping au festival d'Avignon, partir à Toulouse, Nantes, Londres ou Barcelone ! Maintenant, c'est une autre paire de manche de combiner nos contraintes respectives. D'autant plus que l'une d'elle vit actuellement au Chili et ne nous facilite pas la tâche !!

Pourtant, nous tentons quand même, et le prochain projet réunissant au moins quatre d'entre nous se déroulera dans le mois pour un festival à Seissan qui s'appelle "Welcome in Tziganie".

Comme son nom l'indique, il s'agit d'un festival réunissant plusieurs groupes de musiques tziganes et balkaniques.

Nous avons découvert ce type de musique au lycée, par l'intermédiaire de notre amie (l'actuelle chilienne !)

Nos nombreux mois de juillet au festival d'Avignon nous a fait découvrir un lieu qui programmait régulièrement des groupes de ce type, Le seul, l'unique;  Le Délirum. A l'époque, cette "pseudo boîte" n'était pas interdite aux mineurs, c'est ainsi que nous avons foulé ses marches dès nos 16 ans (précoces les mômes ^^). Pas besoin d'alcool à ce moment là puisque la musique suffisait à nous enivrer. Nous repartions euphoriques entre 2h et 4h du mat regagner les tentes de notre camping.

Depuis nous avons pu suivre quelques groupes qui se reproduisent assez régulièrement à Paris. (notamment à l'Alimentation Générale)

La musique balkanique, tzigane, manouche est traditionnellement festive. Il n'y à qu'à voir les films décalés et délirants du grand Emir Kusturica (chat noir chat blanc, Underground, Le temps des gitans). Difficile de ne pas danser en l'écoutant !

Actuellement aussi, de nombreux artistes tels que Shantel (musique Andante levante),  Pad Brapad ou même le grand Goran Bregovic  (musique: gas gas) associent ces tonalités à celles de l'électro, pour un résultat qui personnellement me plait mais sera associé par quelques potes musiciens à des choix et rythme désespérément commerciaux !

Voici quelques exemples de groupes que nous avons suivis au fil de ces dernières années

Pad Brapad

Il s'appelaient à la base "Pad Brapad Moujika" mais semblent avoir opté ces derniers temps pour la formulation plus courte et probablement plus facile à retenir de "PAD BRABAD".
Leur musique est dotée de diverses consonances mêlées à de l'électro par l'intermédiaire du DJ du groupe. Cela donne un style qu'ils qualifient d'Urban Tzigane.
L'un de leur point fort; la mise en scène : Dans l'apparence (chapeaux, chemises, et gilets forment leur dress code !)  mais aussi dans la théâtralisation de combats de violons et de fausses disputes entre les musiciens. Ces derniers temps, ils tentent également des effets visuels en projetant des images.

Je ne compte pas le nombre de fois ou j'ai pu les voir en concert ! Ils passent généralement à très bas prix et variables selon les lieux (à l'alimentation générale c'est souvent gratuit) et ça vaut le détour !
Les gens que j'y ai amené n'ont jamais été déçus, alors si ils passent dans le coin, courrez-y (et pas besoin d'être expert en musique balkanique pour apprécier !)

Pour écouter ; Ben Hora !!!

La Caravane passe

On délaisse un peu les "Pad Brapad" et leur classe pour découvrir le groupe loufoque et déjanté "La caravane passe"!! tonalités traditionnelles balkaniques, orientales, tziganes, les musiciens de La caravane passe et leurs musiques sont plein d'humour et de folies à l'image de leur dégaine déjantée.

Il savent mobiliser le public et le rendre hyper dansant !! Ca vaut le coup aussi !

Quelques titres :

Zinzin Moretto    

Salade, Tomate, oignons

Je finirais cet article sur la magnifique chanteuse-danseuse Rona Hartner. Nous pouvons la voir jouer aux côté de Romain Duris dans le film Gadjo Dilo réalisé par Tony Gatlif.
Sacrée personnalité sur scène pour une grande baroudeuse.